Entretien :

L’entretien d’une installation d’assainissement non collectif permet de garantir son fonctionnement sans nuisances, l’absence de pollution et sa pérennité.

Il s’agit d’opérations simples et régulières qui peuvent être réalisées selon les cas soit par l’usager, soit par un professionnel.

En cas de problèmes ou d’incertitudes, n’hésitez pas à contacter le SPANC.

 

 

Règles d’utilisation :

 

Ce qui peut être fait :

  • Utiliser des produits d’entretien (javel, détergent…) mais en quantité raisonnée, ils ne perturbent pas le fonctionnement des fosses
  • Interrompre l’alimentation de la fosse. Même l’absence prolongée de l’occupant dans le logement n’aura pas d’incidence majeure sur son fonctionnement

 

Ce qu’il faut avoir fait :

  • Laisser la surface du dispositif de traitement perméable à l’air : ni bitume, ni béton
  • Évacuer les eaux de pluie issues des gouttières ou des terrasses sur la parcelle et non dans le dispositif d’assainissement.
  • Laisser les regards de visite facilement accessibles pour permettre l’entretien et le contrôle.
  •       Implanter le dispositif hors zones (de passages d’animaux ou de véhicules, de stockage de charges lourdes ou de cultures et de plantations).

 

 

Ce qu’il ne faut surtout pas faire :

  • Déverser dans le dispositif d’assainissement tout corps solide ou liquide nuisant au fonctionnement biologique du dispositif ou pouvant polluer le milieu naturel :
  • Graisses ou huiles ménagères
  • Produits chimiques (peintures, solvants, pesticides …)
  • Huiles usagées
  • Médicaments
  • Produits non dégradables (cigarettes, couches, lingettes, produits d’hygiène ou de contraception)

 

 

Fosse Toutes Eaux :

 

  

But

Opération

Intervenant

Périodicité

Éviter tout entraînement de boues et de flottants dans le système de traitement situé en aval.

Vidange de la fosse :

Il faut impérativement conserver une partie des boues pour permettre un redémarrage rapide de l’activité biologique et éviter les mauvaises odeurs.

Une remise en en eau de la fosse doit être faite à la fin de la vidange

 

La vidange doit être réalisée par un professionnel agrée. Celui-ci est tenu de remettre à l’occupant un justificatif de la réalisation de l’opération mentionnant le lieu du traitement des boues

Ce document sera demandé par le SPANC

La vidange de la fosse doit être réalisée lorsque la hauteur de boues atteint 50 % du volume de la fosse. La périodicité varie donc en fonction de l’occupation de l’habitation (environ tous les 4 ans pour une occupation permanente par 4 personnes).

Éviter tout risque de chute ou de dysfonctionnement

Vérification de l’état des ouvrages :

Absence de fissures, corrosion ou colmatage

 

Particulier

Tous les ans

 

Précautions :

Si la fosse est située dans un terrain humide ou en cas de nappe phréatique à faible profondeur, il est impératif de réaliser la vidange en période sèche afin d’éviter la remontée de la fosse par flottaison.

 

 

 

Pré filtre :

Il peut être incorporé à la fosse ou être un élément séparé disposé à sa sortie. Son rôle est de protéger le massif filtrant en retenant les grosses particules solides qui pourraient s’échapper de la fosse.

But

Opération

Intervenant

Périodicité

Éviter son colmatage

Vérification de la propreté des matériaux filtrants et si nécessaire, nettoyage au jet de la masse filtrante.

Particulier

2 fois par an

 

Bac à graisse :

 

 

But

Opération

Intervenant

Périodicité

Éviter toute obstruction, relargage de graisses ou matières sédimentaires

Nettoyage de la surface (retirer la croûte)

Particulier

3 à 4 fois par an

Vidange complète du bac avec nettoyage au jet puis remplissage à l’eau

Entreprise spécialisée

Tous les 4 ans

 

Remarque :

Les graisses retirées du bac à graisse d’une habitation individuelle peuvent être mises en compostage sur la parcelle.

 

Dispositif de traitement :

 

But

Opération

Intervenant

Périodicité

S’assurer de son efficacité épuratoire

Vérification de la bonne répartition des eaux et de leur infiltration sur l’ensemble du dispositif de traitement (absence d’eau stagnante en fonctionnement normal, faible niveau de mise en charge).

Particulier

Tous les ans

 

Remarque :

Si un colmatage partiel apparaît on peut tenter d’y remédier :

  • En réalisant un « tringlage » ou un curage des canalisations
  • En mettant au repos la partie colmatée pendant plusieurs semaines.

 

Registre dématérialisé du PLU de la commune de Langon

 Sur ce registre seront portés tous les courriers dématérialisés qui concernent cette enquête publique et qui sont envoyés à l’adresse mail suivante :

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Contrôle de neuf et réhabilitation

 

Si vous construisez une maison neuve avec une nouvelle installation d’ANC, vous devez compléter un dossier de demande de conception d’un Assainissement Non Collectif.

Avant travaux (neuf) :

Une analyse technique pouvant nécessiter une visite sur place permettra de vérifier la conformité de votre projet (construction ou réhabilitation) selon la réglementation en vigueur. Un compte rendu sur la pertinence du projet sera adressé à l’usager.

A noter que l’avis du SPANC doit être déposé en même temps que le dossier de permis de construire, c’est désormais une pièce obligatoire.

Pendant et après travaux :

Avant remblaiement de l’ouvrage, le technicien du SPANC vérifie la conformité des travaux réalisés avec les prescriptions techniques effectuées en amont des travaux. Si aucune réserve n’a été relevée, ce contrôle donne lieu à la délivrance d’un certificat de conformité.

 

 

Contrôle de bon fonctionnement

Tous les 6 ans, le fonctionnement est vérifié. Le propriétaire est responsable de l’entretien et du bon fonctionnement de son installation (vidange et nettoyage des ouvrages de prétraitement).

L’intervention d’un professionnel pour l’évacuation des matières de vidange doit donner lieu à la remise d’un certificat qui doit être conservé pour présentation lors du contrôle. Un rapport de visite vous est transmis à l’issue du contrôle avec la facture de la redevance.

 

 

Contrôle de vente

Depuis le 1er janvier 2011, en application de l’article L 271-4 du code de la construction et de l’habitation, le vendeur d’un logement équipé d’une installation d’assainissement non collectif doit fournir, dans le dossier de diagnostic immobilier joint à tout acte (ou promesse) de vente, un document daté de moins de 3 ans délivré par le SPANC, informant l’acquéreur de l’état de l’installation et de ses obligations de travaux le cas échéant.

Si vous ne disposez pas d’un rapport sur l’état de votre installation de moins de 3 ans, vous devez demander un contrôle au SPANC.

 

 

La Redevance

De la même manière que les usagers raccordés à l’assainissement collectif paient, sur leur facture d’eau, une redevance spécifique, les usagers d’une installation d’assainissement non collectif doivent s’acquitter d’une redevance particulière destinée à financer les charges du Spanc.

Les propriétaires disposant d’une installation d’Assainissement Non Collectif ne sont pas soumis aux redevances perçues par les communes pour l’assainissement collectif auprès des usagers raccordés aux réseaux de collecte. Ils n’ont pas non plus la charge du raccordement au réseau public et de sa maintenance dont le coût peut parfois approcher le coût d’une installation d’Assainissement Non Collectif.

Les redevances constituent la contrepartie d’un service rendu ce qui signifie qu’elles ne peuvent être réclamées à l’usager qu’une fois la prestation effectivement réalisée.

 

Les dépenses du Spanc sont couvertes par les redevances perçues auprès des usagers du service et les subventions obtenues auprès de l’Agence de l’eau et du Conseil départemental.

Mis en ligne le 24/05/2017

 

Enquête publique :

Par arrêté du Président de la Communauté de Communes du Sud Gironde,  l'enquête publique du PLU de Langon est prescrite du 12 juin au 13 juillet 2017.

 

- L'arrêté d'enquête publique

- L'avis d'enquête publique

Règlement, délibérations, textes réglementaires :

 

Le règlement du SPANC : lire le règlement

Tarifs

 

 

Modification N°5 du Plan Local d'Urbanisme

22 mai 2017

 

Enquête publique :

Par arrêté du Président de la Communauté de Communes du Sud Gironde, l’enquête publique,

dans le cadre de la modification du PLU de la commune d'Hostens, est prescrite.

 

Les principes généraux des installations d’ANC :

Composition d’une installation :

Une installation d’assainissement non collectif désigne toute installation d’assainissement assurant la collecte, le transport, le traitement et l’évacuation de l’ensemble des eaux usées domestiques (à l’exception des eaux pluviales).

Une installation d’assainissement non collectif est généralement composée de 5 parties.

 

La collecte :

Les eaux usées proviennent de différents endroits de l’habitation. Il faut d’abord les collecter pour pouvoir les traiter. Afin d’assurer une des effluents, une pente minimum doit être assurée sur les canalisations et des regards de visite peuvent être disposés aux endroits sensibles (coudes, té de branchement,etc.)

 

 

Les ventilations :

Les systèmes d’ANC génèrent des gaz qui doivent être évacués par un système de ventilation efficace pour éviter les mauvaises odeurs et les problèmes de corrosion :
La ventilation primaire qui permet l’entrée d’air dans le système et la ventilation secondaire qui permet l’évacuation des gaz qui s’accumulent dans les ouvrages de prétraitements et traitement.

 

 

 

Le prétraitement :

Les eaux usées collectées contiennent des particules, des matières solides et des graisses qu’il faut éliminer : c’est le rôle du prétraitement. Ce prétraitement est en général réalisé dans une fosse toutes eaux et un bac à graisse (si besoin). A la sortie de la fosse toutes eaux, les eaux sont débarrassées des particules solides mais il reste encore une importante charge de pollution. Un traitement est donc indispensable.

                     

                                                                                                                      

Le traitement :

L’élimination de la pollution est obtenue par l’action des micro-organismes contenus dans le sol en place ou dans un massif filtrant. Plusieurs types de traitement sont possibles : infiltration par le sol, filtration sur massif de sable ou de zéolite (nouveaux dispositifs agréés par le ministère). Les caractéristiques des filières à mettre en place sont déterminées en fonction des particularités du sol. En priorité, on recherche le traitement et l’infiltration dans le sol en place.

 

 

L’évacuation :

Une fois les eaux traitées, elles sont dispersées dans le sous-sol ou sont rejetées exceptionnellement dans un cours ou un milieu récepteur adéquat.
Afin d’assurer un bon fonctionnement, les eaux pluviales (toitures, terrasses, allées,…) doivent absolument être séparées.
Pour mémoire, il faut rappeler que l’évacuation des eaux usées par puits perdu appelé plus couramment puisard est interdite depuis le début du 20ième siècle.

 

Dimensionnement :

Dans le cas d’une maison individuelle, le nombre de pièces principales (PP) permet de définir la relation avec l’équivalent-habitant (EH), selon la formule PP=EH.

Dans les autres cas, il convient de se référer à une étude particulière pour définir la capacité d’accueil et le dimensionnement adéquat de l’installation.

       Sont concernés :

  •               Les établissements recevant du public, pour lesquels le dimensionnement est réalisé sur la base de capacité d’accueil ;
  •    Les maisons d’habitation individuelles pour lesquelles le nombre de pièce principales est disproportionné par rapport au nombre d’occupants.

 

Les pièces principales sont celles définies dans l’article R 111-1-1 et R 111-10 du code de la construction et de l’habitation : « un logement ou habitation comprend, d’une part, des pièces principales destinées au séjour ou au sommeil, éventuellement des chambres isolées et, d’autre part, des pièces de service, telles que cuisines, salles d’eau, cabinets d’aisance, buanderies, débarras, séchoirs, ainsi que, le cas échéant, des dégagements et des dépendances ».

 

 

Implantation :

  • L’assainissement non collectif exige une surface minimale sur la parcelle en tenant compte des distances à respecter vis-à-vis de l’habitation, des limites de propriété, des arbres, des puits privés, etc. certaines distances recommandées peuvent être réduites, sur justification, en cas de réhabilitation.
  • Les dispositifs de traitement primaire (A) et de traitement secondaire (B) peuvent être regroupés en une seule et même cuve.
  • Les distances mentionnées dans ce schéma sont des distances recommandées à l’exception des 35 m d’un puits privé et/ou d’un captage déclaré d’eau destinée à la consommation humaine qui constitue une distance réglementaire.

 Attention : avant l’exécution des travaux, le projet d’installation d’assainissement non collectif devra avoir reçu un avis favorable du Spanc.

Registre dématérialisé du PLU de la commune de Castets et Castillon

 

 Sur ce registre seront portés tous les courriers dématérialisés qui concernent cette enquête publique et qui sont envoyés à l’adresse mail suivante :

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